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" Quand on a la nationalité française on est Français, et après il faut appliquer les lois de la République, c’est tout !"
13/08/2010 20:48
Retrouver le podcast des "Grandes Gueules" du vendredi 13 août.
Dupont-Aignan : naturalisé ou pas, "on est Français comme un bloc"
13/08/2010 12h36 GMT - SÉCURITÉ-IMMIGRATION-GOUVERNEMENT-PARTIS-DLR - Nouvelles de France - AFP
PARIS, 13 août 2010 (AFP) - Le député (ex-UMP) et président de Debout la République (DLR) Nicolas Dupont-Aignan a estimé vendredi qu’on "est Français comme un bloc", naturalisé ou pas, tout en réclamant plus de fermeté et de moyens pour lutter contre la délinquance.
Commentant sur RMC-Info la mesure de déchéance de la nationalité voulue par l’exécutif pour certains crimes, le député de l’Essonne a dit trouver cela "grotesque".
"Ca va concerner combien de personnes, trois par an ?", a-t-il demandé.
"Il faut simplement que les gamins qui jettent des cailloux sur les forces de l’ordre sachent qu’immédiatement ils seront arrêtés et qu’ils passeront quinze jours, six mois, un an en prison. C’est ça qui sera dissuasif, c’est pas la déchéance de la nationalité française une fois tous les millions de personnes", a-t-il ajouté.
"En plus, pourquoi les Français récents seraient plus touchés que les Français anciens. Je n’aime pas ces séparations, on est Français comme un bloc. Quand on a la nationalité française on est Français, et après il faut appliquer les lois de la République, c’est tout", a poursuivi M. Dupont-Aignan, qui veut incarner une alternative à droite.
Le député, qui a quitté l’UMP en janvier 2007, a rappelé qu’il était favorable à la suppression des remises de peine et à la fin des aménagements aujourd’hui possibles pour les condamnations jusqu’à deux ans ferme.
"Quand on condamne quelqu’un à un an ferme, il faut qu’il fasse un an ferme", a-t-il dit.
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Hausse de 3% de l’électricité : le noeud coulant se resserre autour du service public de l’énergie
13/08/2010 20:43
COMMUNIQUE DE PRESSE
Hausse de l’électricité : une décision déloyale et hypocrite
La hausse importante des prix de l’électricité, officialisée aujourd’hui par le gouvernement, confirme les craintes de tous ceux qui dénoncent depuis trois ans l’ouverture à la concurrence du marché énergétique en France, fatalement synonyme à moyen terme d’un alignement par le haut des tarifs français sur les tarifs européens et donc de la disparition des tarifs réglementés.
Cette hausse est à la fois déloyale, hypocrite et scandaleuse. Déloyale, car le gouvernement prend par surprise les Français au cœur de l’été, alors que ces derniers tentent de profiter d’un repos bien mérité au terme d’une année marquée par des restrictions en tout genre et une explosion du chômage.
Cette hausse est aussi hypocrite parce qu’elle anticipe sans le dire les effets négatifs pour les usagers de la loi NOME, en prétextant des investissements en France dont on ne voit pas la couleur depuis des années - EDF déversant au contraire des milliards d’euros dans l’acquisition de sociétés énergétiques étrangères selon une politique de croissance externe des plus hasardeuses.
Enfin, cette hausse est scandaleuse car elle est une étape de plus vers la transformation de notre service public de l’électricité en une activité de marché comme les autres, uniquement destinée à enrichir des actionnaires voraces. Cela signifiera un renchérissement très important des prix (d’environ 30%), l’abandon à des intérêts privés d’une partie du bénéfice d’un bien public (les centrales nucléaires) et, cerise sur le gâteau, des prélèvements obligatoires nouveaux bien que déguisés : en effet, en se comportant lui aussi en actionnaire avide, l’Etat - premier propriétaire d’EDF - engrange des dividendes de plus en plus gigantesques sur le dos des Français, là où il garantissait depuis la Libération la défense de l’intérêt général par une politique de modération tarifaire !
La seule alternative possible à cette catastrophe annoncée est de réaffirmer l’existence d’un service public de l’énergie en France assis sur un monopole d’Etat. C’est cette mesure que Debout la République, à travers la constitution d’un groupe unique « Energie de France », a défendue depuis plusieurs années et continuera de défendre.
Nicolas DUPONT-AIGNAN - Député de l’Essonne - Président du rassemblement gaulliste Debout la République
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Croissance : Christine Lagarde, la magnifique ridicule
13/08/2010 14:13
Magnifiquement ridicule
Les estimations de croissance du premier trimestre ont été revues à la hausse : 0.2% au lieu de 0.1%. La ministre a évoqué « un magnifique 0,6 % au deuxième trimestre, (c'est) une multiplication par trois qui vient conforter la politique économique déterminée par le président de la République ». Et elle a confirmé sa prévision de croissance pour 2011, à savoir 2.5%. L’emploi de l’adjectif « magnifique » montre à nouveau l’immense décalage de la Marie-Antoinette du gouvernement avec la réalité de ce que vivent les Français dans cette crise et de la persistance d’un chômage de masse.
La communication du gouvernement sur la croissance est en effet totalement ridicule. Quand un trimestre est bon, la ministre vient sur les ondes pour vanter l’efficacité de sa politique (4ème trimestre 2009, 2ème trimestre 2010) alors qu’elle évite soigneusement les médias quand les résultats sont moins bons (3ème trimestre 2009 ou 1er trimestre 2010). Pour qui ne prête pas une attention soutenue à ces questions, la communication gouvernementale est peut-être efficace, mais avec un peu de mémoire, il est difficile de ne pas noter l’hypocrisie de la ministre dans ses annonces.
Des chiffres passables
Les résultats de la France ne sont pas exceptionnels en effet. Ils ne sont pas mauvais non plus. La meilleure nouvelle est clairement la hausse de 1.1% des investissements qui semble indiquer une reprise des dépenses d’avenir des entreprises. En revanche, comment ne pas noter le décalage entre la croissance au premier semestre (0.8%) et les prévisions de croissance pour l’année prochaine (2.5%) ? Qu’est-ce qui pourrait bien justifier une telle accélération alors même que notre pays sera pénalisé par la plus grande austérité budgétaire après des années à laisser filer la dépense ?
En outre, ces chiffres sont tout justes dans la moyenne européenne. Si nous faisons mieux que l’Espagne (0.2%) ou l’Italie (0.4%), nos résultats sont largement inférieurs à ceux de la Grande-Bretagne (1.1%) ou de l’Allemagne (2.2%). Et il n’y a pas un grand mérite à croître plus vite que l’Espagne qui subit les affres de l’éclatement de sa bulle immobilière ou l’Italie, le pays riche qui a connu la plus faible croissance des années 2000. Bref, la performance de notre pays est loin de mériter l’adjectif « magnifique » bien imprudemment utilisé par la ministre de l’économie.
Il est positif que notre pays enregistre de la croissance. En revanche, il est totalement ridicule de fanfaronner devant des résultats qui sont tout juste dans la moyenne européenne et qui ne suffiront pas, loin s’en faut, à corriger les déséquilibres dont notre pays souffre.
Laurent Pinsolle
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Péages autoroutiers : assez du racket !
12/08/2010 20:56
Comme des millions d’autres Français, j’ai eu tout dernièrement l’occasion, lors de mon retour de vacances, de constater la cherté des péages autoroutiers dans notre pays. Beaucoup de nos concitoyens en sont mécontents, mais beaucoup moins nombreux sont ceux qui ont conscience du véritable racket auquel ils sont soumis.
Les sociétés concessionnaires qui pratiquent ces abus, grâce à une bien étrange inertie des autorités, sont habiles, masquant ces hausses dans l’opacité de leurs règles de calcul, ne les appliquant qu’à des secteurs ou tronçons d’autoroutes limités ou encore prétextant d’importants frais d’entretien ou d’investissement
Mais le résultat est là : même si les Français ne voient pas toujours clair dans ce jeu, ils en ressentent l’effet et sont de plus en plus nombreux à bouder les autoroutes pour se rabattre sur les réseaux secondaires. Conséquence fatale : un allongement de la durée des trajets, une pénibilité accrue, un temps de vacances perdu, un stress plus grand, bref des conditions de circulation bien plus accidentogène que sur autoroute…
Les critiques adressées aux sociétés concessionnaires d’autoroutes – notamment en 2007 et 2008 - par la cour des comptes ne cessent de pleuvoir depuis la privatisation de 2006 : des hausses de péages indues, le refus de pratiquer toute transparence dans la tarification ou encore une insuffisance chronique des dépenses d’entretien et de modernisation des réseaux - contrainte encore une fois alléguée par lesdites sociétés pour justifier leurs hausses de tarifs !
Bref, les sociétés concessionnaires privées exploitant les autoroutes (construites depuis 60 ans avec l’argent du contribuable) s’inquiètent prioritairement de leur profitabilité tout en cherchant à oublier les servitudes de service public liées à leur activité. Tout pour l’actionnaire, rien ou le moins possible pour le consommateur, lequel est de surcroît prisonnier d’un marché captif ! Comble des combles, les sociétés prétextent « l’acceptabilité » de leurs hausses tarifaires par les usagers, jouant sur le manque d’information du public et sur le fait que les automobilistes n’ont guère la possibilité de faire jouer la concurrence entre sociétés d’autoroutes.
Mais que fait l’Etat me direz-vous ! C’est là le plus étrange… L’inertie des pouvoirs publics est telle qu’on est en devoir de se demander s’il ne s’agit pas en réalité de complaisance ! La liste est longue du défaut de régulation, des gabegies, des cadeaux dont ont bénéficié les bienheureuses sociétés concessionnaires, pour la plupart des multinationales du BTP.
Qu’on en juge :
- les autoroutes françaises ont été cédées en 2006 à la va-vite à ces mastodontes, dans des conditions et à un prix jugés contestables par la Cour des comptes, laquelle avait notamment relevé que la maintien dans le giron public aurait rapporté à la Nation bien plus que le produit médiocre de la vente.
- Depuis, toujours selon la Cour, l’Etat « a mal assuré la protection des consommateurs », laissant les dérapages de tarifs se produire. La création d’un Comité des usagers du réseau routier par une loi l’année dernière n’a même pas permis de remettre de l’ordre car ce comité, comme par hasard, n’a pas été en mesure d’examiner les hausses de tarif. Ainsi, les dernières hausses intervenues ont-elles été calquées sur une inflation nulle, alors même que l’inflation de l’année écoulée était négative ! Les tarifs auraient dû baisser, ils ont en fait légèrement augmenté !
- Ce n’est pas tout : le magazine Marianne a récemment révélé que l’Etat venait de prolonger gratuitement d’une année le droit des sociétés concessionnaires (qui court jusqu’en 2030), ce qui représente un cadeau de plusieurs centaines de millions d’euros.
- Enfin, inutile de préciser que l’Etat ne fait rien pour lutter contre l’opacité des tarifs, la complexité de leur définition, trouvant systématiquement des excuses aux concessionnaires plutôt que de mettre en œuvre les préconisations de la Cour des comptes, sans doute jugée trop partisane dans la défense de l’intérêt général !
Tout ceci ne peut plus durer. Si le scandale du racket autoroutier est insupportable en soi, il dépasse toutes les bornes en période de crise, à l’heure où chacun (surtout les moins favorisés) est appelé à se serrer la ceinture.
Le gouvernement doit au minimum prendre une mesure immédiate et exemplaire : par exemple, la baisse générale des péages autoroutiers de 10% jusqu’à la fin du mois d’août.
Mais il faudra évidemment aller beaucoup plus loin, en remettant complètement à plat les règles régissant les sociétés exploitantes d’autoroutes - tarification transparente et compréhensible de tous, publicité des augmentations, contraintes d’investissements et d’emplois, etc. Cela nécessite une loi nouvelle, élaborée et discutée devant les Français par le Parlement. Avant d’aboutir sur le terrain législatif, ce qui prendra nécessairement quelques mois, une commission d’enquête parlementaire s’impose pour faire toute la lumière sur le racket autoroutier. Ce n’est qu’à ce prix que le fruit de ce bien public que sont les autoroutes, sera enfin rendu à nos concitoyens.
NDA
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Quand la Hongrie retoque le FMI
12/08/2010 16:46
Quand Budapest s’oppose à Washington
Il y a deux façons de voir ce qui se passe en Hongrie. La première, qui consiste à adopter le point de vue du FMI, reviendrait à déplorer le non respect par le gouvernement Hongrois des recommandations du Fonds Monétaire International, en dépit de la tranche d’aide de 14,5 milliards d’euros déjà accordée. Mais, il y a naturellement une autre lecture. En effet, l’institution présidée par Dominique Strauss-Kahn demande à la Hongrie de réduire son déficit budgétaire pour 2010 de 3.8 à 3% du PIB et le gouvernement, récemment élu sur un programme de fin d’austérité, s’y oppose.
Ces chiffres peuvent paraître surprenants étant donné que les déficits tournent entre 5 et 12% du PIB dans les grands pays occidentaux. On peut donc comprendre la position du gouvernement Hongrois, d’autant plus que la demande intérieure est en recul de 5%. De nouvelles mesures d’austérité pénaliseraient encore la croissance. Pire, le FMI s’oppose à une taxe de 650 millions d’euros sur les banques, qu’il juge potentiellement préjudiciable pour la croissance. On croit rêver quand on constate cette immixtion dans la politique du pays, qui devrait pourtant pouvoir choisir qui il fait payer !
Les leçons de cette crise
Cette crise Hongroise est doublement révélatrice des problèmes des plans du FMI qu’avait bien décrit Joseph Stiglitz dans son livre « La grande désillusion ». Tout d’abord, alors que les pays occidentaux s’autorisent des déficits pour sortir de la crise, on demande exactement l’inverse aux pays émergents et on accepte de leur prêter qu’en échange de plans d’austérité, ce qui révèle un « deux poids, deux mesures » bien inexplicable… Il est incroyable que la Hongrie, qui affiche déjà un des déficits les plus bas en Europe se voit demander de les réduire de manière encore plus rapide.
Plus globalement, cela remet en perspective le modèle de développement de la Chine. En effet, comment s’étonner que les pays émergents cherchent à engranger des montagnes d’argent sous la forme d’excédents commerciaux ? C’est le seul moyen pour eux d’éviter d’avoir à demander de l’aide à l’Occident en cas de difficultés, étant donnés nos doubles standards en matière de gestion de crise. Mais du coup, cela nous retombe dessus avec une envolée de nos déficits commerciaux qui est le pendant de délocalisations massives de notre appareil productif dans les pays émergents…
Le néolibéralisme, c’est cela : les pays riches qui imposent l’austérité aux pays émergents et ces derniers qui se retrouvent contraints à cumuler les excédents commerciaux pour y échapper, détruisant l’emploi dans les pays riches. Nous avons vraiment besoin d’un autre modèle !
Laurent Pinsolle
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